Je rode à la lisière de ton cœur
Réchauffe ma vie aux rayons précieux
De tous ces tendres instants de bonheur,
Des destins inassouvis mais heureux.
Je cueille tes baisers, rayons de fête
Au vent des lèvres, charmant les délires
D’une fontaine qui tourne nos têtes
Et que la vie trop présente déchire.
Et j’écoute les oiseaux de tes lèvres
Chantant aux quatre vents, la douceur nue
Douces paroles en collier d’orfèvre.
Je te souffle mes mots à cœur perdu !
Je veille sur tes songes interdits
Et teinte les étoiles des soupirs
Où se « méandrent » les amours unis,
L’un avec l’autre pour s’ensevelir.
Je chante ta douceur si sensuelle
Le cœur barbouillé de mes cris d’amour
Comme ces roses mutilées mais belles
Qui aiment sans attendre de retour.